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Michael Frolik revient sur son passage au Canadien, à St. Louis et son choix de signer à Lausanne


L'attaquant tchèque s'est longuement entretenu avec le site de son pays natal iSport, dont voici les principaux propos :


Tout d'abord sur son essai avec les Blues de St. Louis qui n'a rien donné : "C'était déjà difficile. Les essais fonctionnent rarement. On était deux, moi et James Neal. Il s'en est sorti à la fin, je ne m'en suis pas sorti. Nous étions chacun un peu différent, j'ai été pris comme un type défensif plus pour le shorthanded, James comme un type offensif sur le power play. Au final, ils l'ont choisi. Mais quand j'y pense, tout a commencé avec Montréal... Je n'y ai pas joué pendant presque une année entière, alors c'est difficile de reprendre là où on s'est arrêté. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour rester dans la NHL, j'ai donné une chance jusqu'à la dernière minute. Ma conscience est claire à ce sujet. Je n'aurais pas pu faire plus."


Et d'ajouter qu'il ne retournera sans doute jamais en NHL : "Je pense que c'est définitif. Une fois que vous retournez en Europe à mon âge, il n'y a pas de retour en arrière à mon avis. C'est aussi pour cela que j'ai voulu essayer et que j'ai attendu jusqu'à la dernière minute."


Concernant son passage à Montréal : "C'était très difficile. Le confinement et le fait que tout soit fermé ont rendu les choses encore pires. Certains jours étaient vraiment longs. Je me suis entraîné toute la saison et je n'ai pas vraiment compris pourquoi ils m'ont signé. Au début, ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas de place sous le plafond salarial et que j'étais le seul qu'ils pouvaient prendre. Je me suis dit que je pourrais être le 12ème ou 13ème attaquant qui pourrait avoir une chance si quelqu'un était blessé. C'est pour ça que je l'ai fait. Mais deux jours plus tard, ils ont signé Corey Perry. Je savais donc que mes chances étaient réduites. Et c'est ce qui s'est passé lors des finales. Il y a eu toutes sortes de manigances avec le plafond salarial. Ils m'ont dit que je ne pourrais pas faire partie de la liste... Je continue de penser que s'ils avaient vraiment voulu me donner une chance, j'aurais pu atteindre les finales d'une manière ou d'une autre. Je n'ai pas vraiment compris pourquoi ils m'ont signé. Je suppose qu'on peut dire qu'ils ont mis fin à ma carrière..."


Pourquoi pas la KHL ? "Il y a eu quelques offres, j'y ai pensé, mais finalement ma famille et moi n'avions pas vraiment envie d'y aller. Je n'y suis jamais allé, c'est quand même la meilleure ligue après la NHL, même si je respecte la Russie, je n'y vais pas. Je recevais des informations des gars qui sont là-bas, mais finalement nous avons décidé de ne pas le faire."


Et pourquoi notre pays ? "J'ai entendu de bonnes choses sur la Suisse et je sais que les Jeux olympiques sont en février et c'est en partie la raison pour laquelle j'ai été si rapide à choisir la Suisse après la fin à St. Louis. J'ai eu un petit dilemme, mon agent américain m'a dit d'attendre, que des clubs chercheraient encore quelqu'un, il m'a dit : hé, attends une semaine ou deux..... Mais je ne voulais pas attendre. Pour rester assis quelque part pendant quinze jours ? Je voulais que ce soit fait pour pouvoir enfin jouer."


Sur sa signature à Lausanne via Petr Svoboda : "Oui. J'ai tout discuté avec lui, nous sommes en contact depuis longtemps. Avant ça, c'était un peu à tâtons, jusqu'à ce que je sorte de St. Louis, alors on s'est appelé et on a finalisé. Après cela, les négociations ont été rapides."


Sur son arrivée en Suisse "Le club fonctionne très bien, ils ont un nouveau stade, les installations sont géniales. Nous avons un entraîneur canadien (John Fust), donc le système de jeu est similaire à ce que je connais. Sur une grande patinoire il faut s'ajuster un peu, mais sinon c'est bien. Je suis encore en train de prendre mes marques."


Sur ses débuts justement : "J'ai eu quelques difficultés et je me cherche encore un peu. La glace est grande. De plus, mon rôle est différent. Les étrangers sont toujours censés marquer des points et tirer l'équipe vers le haut. Je dois m'habituer un peu à ce statut. Parce que j'ai joué un hockey différent ces dernières années, on peut dire que je joue davantage la carte de la sécurité pour m'assurer que je ne fais pas d'erreur. Mon rôle était différent. Maintenant je joue tout, beaucoup de minutes. J'espère que je m'y habituerai rapidement."


Et d'ajouter : "J'ai joué environ 20 minutes par match, la dernière fois que j'ai joué autant en NHL cela remonte à environ 10 ans... Donc les premiers matchs, je cherchais un peu mon souffle, mais je crois que ça va s'améliorer. Je joue en supériorité numérique, en infériorité numérique, c'est un changement pour moi. Mais c'est pour ça que je suis venu ici, pour jouer ce genre de hockey. On me demande de créer."



Source : SwissHabs

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