A l'arrêt forcé, Mark Barberio revient sur son départ de Lausanne et ses débuts en KHL

Il s'est longuement entretenu avec l'agence russe RIA Novosti.

Et a dernièrement vécu l'une des joies de la KHL avec un voyage en avion de 10 heures vers Vladivostok, avant que la ligue ne se mette en pause pour raison sanitaire.

Sur son départ de Lausanne : "Mon équipe de Lausanne et moi, entre autres, n'avons pas eu une bonne saison en Suisse et je voulais un changement. J'ai été surnuméraire à cause de la limite imposée aux étrangers, puis j'ai été suspendu. Tout ne s'est pas passé comme prévu et puis Ak Bars m'a appelé et m'a offert de bonnes conditions. J'ai eu la chance de redémarrer et de jouer dans une ligue forte avec une équipe qui est un prétendant au championnat. Oui, la Russie a une culture et une langue différentes que j'essaie d'appréhender, mais je ne regrette pas ma décision. J'aime tout à Kazan."

Mais il n'est pas non plus parti su un coup de tête : "Avant de s'installer dans un nouveau pays, on souhaite toujours en apprendre le plus possible sur celui-ci. Jiri Sekac a joué avec moi en Suisse et il m'a dit beaucoup de bien de Kazan et d'Ak Bars. J'ai parlé à Jordan Will et il m'a confirmé que tout va bien ici. Tout s'est avéré être vrai. Ils traitent bien les joueurs à Kazan et ils font tout pour que l'équipe remporte la Coupe Gagarine."

Sur ses dérapages dans le championnat suisse : "Je n'avais jamais joué à la dure, et en Suisse, j'ai soudainement eu la réputation d'être un joueur de hockey sale. En l'occurrence, j'ai effectué deux jeux qui ont entraîné des blessures aux adversaires. Cela dit, je ne vais jamais sur la glace avec l'intention de blesser quelqu'un. Il se trouve que j'ai mal joué. Je peux comprendre pourquoi j'ai été étiqueté comme un défenseur agressif, mais je n'ai jamais été comme ça. J'essaie de jouer le jeu de passe, pas le corps, pour aider l'équipe à marquer plus, pas seulement à détruire."

Sur la KHL : "C'est une bonne ligue avec une vitesse importante. J'aime le fait que les équipes jouent sur de petits terrains, plus comme la NHL que la ligue suisse où la glace est plus large. Ça change le jeu, ça le rend plus agressif, il faut prendre des décisions plus rapidement. J'ai grandi au Canada et je suis habitué à exactement le même style de jeu que celui de la KHL, donc j'aime bien."

Concernant les Jeux olympiques : "J'ai été inscrit sur la liste élargie des joueurs envisagés avant les préparatifs, mais je n'ai pas parlé à la direction de l'équipe après cela. Je pense que le problème sera résolu dans les prochaines semaines. J'adorerais jouer à Pékin. Bien sûr, en tant que fan, j'aimerais voir les plus forts aux Jeux olympiques, mais malheureusement, la NHL a refusé de participer aux Jeux. Mais cela a donné à d'autres joueurs une chance de représenter leur pays aux Jeux olympiques, et pourquoi ne pas la saisir ?"

Source : SwissHabs